Trans-

« Trans-» par la partie extraite du tout rend nos lèvres étrangères à nous-même. Elles deviennent autre, un autre que moi tout en étant moi et pas tout à fait moi. Les lèvres, une bordure, une frontière, une limite entre l’intérieur et l’extérieur du corps. Elles accompagnent le mouvement et les actions qui leurs sont propres. La forme des lèvres se reconnaît aisément, mais si on explore les différents passages de vie dans l’élasticité des tissus musculaires, elles se hissent à « l’étrange » dans son sens fort « d’extraordinaire ». Les lèvres s’autonomisent et deviennent un paysage intemporel.

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