Saut du batracien

C’est une incarnation du corps réel en perpétuel changement et du corps « invisible ». La vie qui apparaît dans le corps réel introduit un certain déséquilibre, la matrice, le cordon ombilical, le placenta, les seins sont des « organes » qui se multiplient, débordent, pèsent. Le corps s’adapte alors aux nouvelles formes pour donner la vie. Ce corps réel qui assure notre survivance se prolonge par un corps invisible, infini. Nous portons ce corps invisible chaque instant de notre vie, nous habitons au-delà des limites apparentes de notre peau et de notre chair dont les cloisons sont spongieuses. Nous portons l’empreinte du temps passé, présent et à venir et nous ressentons cette immensité qui se traduit par l’importance de la fécondité. 

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